Expertise
Vous trouverez ici un ensemble de guides et recommandations à disposition des professionnels des espaces verts.
Vous trouverez ici un ensemble de guides et recommandations à disposition des professionnels des espaces verts.
L’été est enfin terminé : place désormais à l’automne. Il aura été historique par son aspect météorologique. En effet, il représente le deuxième été le plus chaud jamais observé en France depuis au moins 1900 avec un écart de +2.3°C par rapport à la moyenne 1991-2020. Le record restera l’été 2003 avec ses +2.7°C d’anomalie. La sécheresse en revanche aura atteint un record avec un déficit moyen de pluviométrie atteignant les 25% à l’échelle nationale sur juin/juillet/août venant aggraver une situation déjà déficitaire de 33% de janvier à juillet ! Ce dernier phénomène aura fortement marqué les esprits et représente un vrai challenge dans la gestion des surfaces engazonnées qui auront subit les restrictions imposées par la loi.
Le printemps arrive à grands pas. L’hiver 2021-2022 n’aura pas fait exception et le changement climatique est bien à l’œuvre avec un bilan thermique national excédentaire de 1.2°C par rapport aux normales saisonnières. Les conditions anticycloniques ont engendré un déficit pluviométrique national de 18% allant jusqu’à 82% dans certaines régions du Sud de la France ! Les contraintes liées à une potentielle situation de sécheresse pour l’été n’épargneront probablement pas les golfs en 2022.
La météo de ce printemps a été capricieuse et souvent très humide en de nombreux endroits. Les déficits de température sont réels dans de nombreuses régions. Les cumuls de température à fin mai accusent un déficit de presque un mois en Normandie, Ile de France et Hauts de France. En tout cas, cette humidité et ce déficit thermique ont été très favorables aux pathogènes. Nous avons vu des Fusarioses froides fin avril dans la région de Marseille et sur la Côte Méditerranéenne et des reprises de pourritures froides sur de nombreux golfs septentrionaux. Il s’agissait de Microdochium, accompagné parfois de Pythium spp ou de pathogènes opportunistes.
Pour les Greenkeepers anglais, la Covid-19 a fortement ralenti l’ensemble des activités de maintenance des terrains. En effet avec les restrictions de la Covid, seul l'entretien essentiel était autorisé. Nous avons interrogé deux Greenkeepers pour connaître leur point de vue sur la saison 2020.
A cette période, le Dollar Spot sera à l’honneur ! C’est actuellement la source d’inquiétude et le problème n°1 des greenkeepers.
Lors de la saison froide, alors que la vie du sol et la croissance végétative sont au ralenti, c’est pourtant la période propice au développement de la fusariose froide causée par Microdochium nivale. Suivant les régions, les conditions ont été relativement propices au développement du pathogène et notamment lors du redoux à la fin du mois de Décembre.