Conseils pratiques pour lutter contre les blattes
Très fréquentes, les blattes sont des insectes nocturnes qui se nourrissent de matières organiques. Elles se cachent dans des anfractuosités sombres et humides. Le contrôle des blattes est important pour des raisons de santé et de sécurité, car elles peuvent déclencher des crises d’asthme, en particulier chez les enfants. Elles propagent également des bactéries, dont E. coli et Salmonella.
Gestion des blattes : quelles sont les meilleures pratiques ?
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Les insecticides sous forme de gels sont les principaux outils de contrôle et assurent une excellente efficacité. Néanmoins, certaines populations ne souhaitent plus en consommer du fait de mutations génétiques. Ce comportement est l’expression d’une aversion au glucose ou d’autres sucres simples. On recommande donc une stratégie de rotation des appâts. |
La gamme d’appâts en gel Maxforce® allie la formule unique de Maxforce® Platin hautement efficace dans les situations les plus difficiles et la matrice organique de Maxforce® Prime. Ensemble, ces deux gels vous apportent une solution de rotation incomparable en toute circonstance.
Une efficacité maximale des traitements suppose un certain nombre de pratiques de base.
- Apprenez les principes fondamentaux de la biologie et du comportement des espèces de blattes : la gestion diffère selon l’espèce.
- Ne surestimez pas le pouvoir attractif des appâts : un appât ne peut être appétent que s’il est positionné dans la plage sensorielle des blattes.
- Placez correctement les appâts : les cafards doivent les trouver avant de trouver des aliments concurrents.
- Localisez les lieux d’agrégation : les blattes se trouvent généralement dans des micro-environnements sombres, humides et à proximité de la nourriture. Placez un nombre suffisant de pièges de monitoring et remplacez-les si nécessaire. Maintenez de manière permanente l’inspection et la surveillance.
- Appliquez des doses appropriées de gel appât : suivez les instructions de l’étiquette. Déterminez la zone au préalable et appliquez la quantité minimale de gel correspondant à la zone et à la taille de la population déterminée par l’inspection et le monitoring. Revenez assez rapidement pour un ré-appâtage éventuel si la population est élevée.
La lutte curative contre les blattes
L’identification de l’espèce permettra de choisir la méthode de lutte la plus adaptée. En France, on retrouve principalement la blatte germanique (Blattella germanica, l’espèce la plus répandue), la blatte américaine (Periplaneta americana) et la blatte orientale (Blatta orientalis). Il est préférable d’avoir recours à une approche de lutte intégrée contre les nuisibles qui s’appuie sur plusieurs méthodes de contrôle.
Les appâts sont les principaux insecticides utilisés pour traiter les infestations de blattes. Ils sont très efficaces sur le long terme. Il en existe de plusieurs types et certains n’agissent pas immédiatement. Supprimer toutes les sources de nourriture augmente considérablement leur efficacité.
Les appâts en gel de la gamme Maxforce® réduisent significativement la population de blattes juvéniles et adultes dans les heures qui suivent leur application ainsi que sur le long terme. Pionniers dans la lutte anti-blatte, ils s’appliquent à l’aide d’un pistolet par petites touches sur le passage des insectes et à proximité des endroits où ils se nourrissent ou nidifient. Le gel reste attractif pendant environ 12 semaines. Il peut être nécessaire de réappliquer le produit s’il durcit avec le temps. En raison de la biologie de l’insecte, le gel peut être transféré d’une blatte à l’autre. Cet effet « domino » permet de contaminer et contrôler toutes les blattes, même si toutes n’ont pas consommé le gel directement.
Les poudres déshydratantes (terre de diatomées, dioxyde de silicium…) peuvent être utilisées en complément du programme de lutte intégrée. Elles ne sont pas recommandées en extérieur.
Les sprays, aérosols et fumigènes ne sont pas nécessaires si un programme de lutte intégrée est suivi combinant l’assainissement, l’exclusion avec les appâts et poudres déshydratantes appropriés.
En complément
Les insecticides sont plus efficaces lorsqu’ils sont combinés avec des pratiques d’assainissement et d’exclusion qui limitent la capacité de la blatte à s’établir :
- Localisez et colmatez les fentes où les cafards peuvent se cacher ainsi que toutes les ouvertures vers l’extérieur
- Utilisez des balais de porte et des coupe-froid sur les portes et les fenêtres.
- Si vous trouvez des oothèques (coque qui contient les œufs), supprimez-les.
- Débarrassez le pourtour des bâtiments de la végétation afin d’augmenter la circulation de la lumière et de l’air près des ouvertures
- Eliminez le lierre ou d’autres couvertures végétales denses près de la maison car ils peuvent abriter des cafards.
- A l’extérieur des bâtiments, retirez les ordures et les objets stockés qui fournissent des cachettes aux cafards.
- Pensez à garder une couche de gravier autour du périmètre des bâtiments. Cela réduit l’humidité, ce qui rend cette zone moins accueillante pour les blattes.
Enjeu de santé publique
La blatte germanique est l’espèce la plus gênante et persistante. Elle est présente dans les maisons, les écoles, les restaurants, les hôpitaux, les entrepôts, les appartements et pratiquement toutes les structures dotées de zones de préparation ou de stockage des aliments. Sa présence pose un problème de santé. Elle peut en effet contaminer les aliments et les ustensiles de cuisine, endommager le tissu et le papier, tacher et imprégner d’une odeur désagréable les surfaces avec lesquelles elle entre en contact.
Les blattes germaniques transmettent de nombreux agents pathogènes comme Staphylococcus spp., Streptococcus spp., le virus de l’hépatite et les bactéries coliformes. Elles propagent également la typhoïde et la dysenterie.
La salive de cafard, les excréments et les parties de corps en décomposition, par exemple, contiennent des allergènes. Les infestations de blattes peuvent ainsi exacerber l’asthme chez les enfants et les symptômes des personnes allergiques, notamment dans les logements collectifs. Plus les infestations sont graves (en raison d’un logement en mauvais état et en mauvaise condition sanitaire), plus les niveaux d’allergènes sont élevés.
Quant aux blattes américaines, elles peuvent entrer en contact avec les excréments humains dans les égouts ou avec les excréments d’animaux à l’extérieur. Elles peuvent donc transmettre des bactéries comme Salmonella spp. et Shigella spp. qui provoquent des intoxications alimentaires.
Prévention
Les blattes prospèrent là où elles trouvent de la nourriture et de l’eau.
Vos clients devront donc observer les mesures d’hygiène suivantes :
- Conserver les aliments dans des contenants hermétiques
- Eviter de laisser les aliments pour animaux et les bols d’eau dehors pendant de longues périodes.
- Faire la vaisselle régulièrement.
- Essuyer les surfaces quotidiennement (comptoirs, cuisinières, éviers…).
- Nettoyer régulièrement ou remplacer les filtres de la hotte et du climatiseur.
- Jeter les déchets régulièrement, dans des sacs, et dans des contenants avec des couvercles.
- Dépoussiérer fréquemment les surfaces.
- Passer souvent l’aspirateur en utilisant un aspirateur avec un filtre HEPA (filtre à air à haute efficacité), pour éliminer les miettes et les allergènes.
- Eliminer les sources d’humidité, aérer fréquemment.
- Inspecter les livraisons de nourriture avant de les mettre dans les cuisines (les blattes peuvent entrer dans les maisons par ce biais).
MAXFORCE® PLATIN, TP18 Insecticide
N°AMM FR-2019-0096, Détenteur de l'AMM : Envu S.A.S.
Contient : 1,026 % technique (m/m) Clothianidine
Classement : Toxicité chronique pour le milieu aquatique (cat. 1)
MAXFORCE® PRIME, TP18 Insecticide
N°AMM FR-2019-0049, Détenteur de l'AMM : 2022 Environmental Science FR S.A.S.
Contient : 2,15 % (m/m) Imidaclopride
Classement : Sensibilisation cutanée (cat. 1), Toxicité aiguë et chronique pour le milieu aquatique (cat. 1)
Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable, notamment dans les lieux fréquentés par le grand public. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale et pour l’environnement.